vendredi 2 décembre 2011

Plutôt pauvre que soumis

Le site Gecodia nous apprend dans un article intitulé « Qui détient la dette de la France ? » que sur les 1 308 milliards € de dette émis par l’Agence France Trésor pour le compte de l’Etat, 66 % est détenue à l’extérieur de la France !

Sans rentrer dans les détails techniques de ce surendettement, la question que je pose est :
quelles sont les marges de manœuvre d'une nation et de son peuple dépendant à 66% de « son banquier » qui plus est étranger ?
Réponse : aucune ?

La France est soumise au dictat financier source du néolibéralisme. L'enrichissement personnel écrase la déontologie humaniste voire le bons sens lui-même. Nos décideurs n'ont rien compris aux risques qu'ils prenaient en étant sponsors de l'ultra consommation. Aujourd'hui ces professionnels du pouvoir depuis 40 ans (quelles ques soient leurs sensibilités politiques) s'étonnent voire s'offusquent du merdier qu'ils ont créé : un procés pour délit contre l'humanité ne serait que justice...

Les Européens, et les Français en particulier, doivent se ressaisir et prendre en main leur destin.
Pour trouver la solution à un problème complexe, rien de tel que de ramener l'énoncé à un exemple simple et connu.

Comment un bon père de famille gèrerait -il son patrimoine si il était surendetté ?
Il chercherait le moyen de se débarrasser de l'emprise de son banquier sur sa vie quotidienne et à retrouver la descence d'un citoyen libre de ses agissements.

L'endettement peut-être combattu par des choix raisonnables.
Il n'y a rien de plus humiliant que de perdre sa liberté d'agir, emprisonné par une dépendance à l'argent. L'argent ne doit être qu'un outil pour améliorer son éducation, préserver sa santé et son environnement. L'argent peut permettre le pouvoir sur autrui, la possession et le confort matériel mais en aucun cas il ne pourra vous offrir la liberté de penser autrement.

Nous avons tous le choix.
Quelles que soient nos situations, nous avons toujours la possibilité de choisir l'étape d'après.
Le choix de décider de notre destinée et par là même, ensemble, celle de notre pays et de notre planète.

Les moyens sont disponibles ne seraient ce qu'en épargne ...
Soyons humble et insoumis, abandonnons l'argent à nos créanciers étrangers, c'est à ce prix que le peuple de France retrouvera sa dignité.

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